Ce mardi 6 Mai, j’ai eu le plaisir de recevoir à ma permanence 4 représentants de la CGT de l’AIA Bordeaux, venus partager leur réalité de terrain, leurs inquiétudes et leurs propositions. Un entretien édifiant.
L’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA)
Situé à Floirac, l’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA) emploie plus de 1 000 personnes dont un tiers habite la 12ème circonscription. Cet atelier assure la maintenance, la réparation et la modernisation des moteurs d’avions et d’hélicoptères militaires.
Un savoir-faire public stratégique, rattaché au ministère des Armées via le SIA (Service Industriel de l’Aéronautique) qui pâtit comme tant d’autres, de l’obsession d’un gouvernement qui ne jure que par le privé. Et cela coûte cher aux contribuables.
L’AIA mis à mal par la mise en concurrence avec le secteur privé
L’AIA est en perte d’attractivité face au secteur privé et a de plus en plus de mal à recruter : salaires trop faibles, manque de reconnaissance du niveau unique de technicité des ouvriers d’état, évolution de carrière très restreinte avec des lauréats aux examens qui ne sont jamais nommés….
Pourtant, tous ces agents ont une haute idée du service public et se font un honneur de mener leur mission à bien : assurer une maintenance et des réparations de haute qualité et à coût maîtrisé, au service d’une défense souveraine et indépendante.
Au point que l’AIA reverse chaque année des recettes à Bercy et pourrait probablement en reverser bien plus si le gouvernement ne faisait pas trop souvent appel à des entreprises du secteur privé qui font des marges démesurées pour rémunérer leurs actionnaires.
Merci à la CGT AIA pour leur engagement et leur détermination.
