Accompagnée de Christophe Miqueu , maire de la commune, rencontre et riches échanges avec Céline WLOSTOWICER, Présidente de la cave coopérative de Sauveterre de Guyenne, et Stéphane Mirambet, vice-président.
Dans la poursuite de mon parcours de rencontres de terrain avec la filière viticole, j’ai longuement échangé avec les élus de la cave coopérative de Sauveterre de Guyenne, principal employeur de la collectivité, que je remercie vivement pour leur accueil.
Ils m’ont fait part de la nécessaire agilité requise afin de pouvoir offrir aux coopérateurs des débouchés viables. C’est dans la diversité de leur gamme, de l’AOC à l’IGP, en passant par du crémant et du vin sans alcool, que la cave espère tirer son épingle du jeu.
« On peut se réinventer mais il faut une vision pour notre territoire »
Sans tabous nous avons évoqué le marché du vin: les difficiles négociations avec les échelons intermédiaires, les déconversions de producteurs bio en difficulté, la pression de certaines réglementations, le pouvoir d’achat en baisse, la difficulté à survivre le temps de la transition de marché.
Quelle viticulture souhaite-t-on en sortie de crise ? Un nouveau modèle est à inventer.
En poursuivant la discussion avec deux jeunes cooperateurs, ils me font part de leur désarroi face à la deconsommation et aux chocs climatiques mais aussi face à la perte de sens de leur métier qui consiste parfois plus à agir en fonction du fléchage et du montant des aides que pour produire du raisin. Tous conviennent qu’il faut trouver de nouvelles filières agricoles en dehors de la viticulture pour permettre une reconversion. L’accès à l’eau sera un point crucial de cette réflexion.