Communiqués de presse Société

Journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes

25 novembre 2025 |

Les violences sexistes et sexuelles sont partout, sauf dans le budget de l’Etat

Le 19 novembre 2025, une femme 27 ans a été tuée en raison de son genre, battue à mort par son conjoint. Le 20 novembre 2025, dès le lendemain, on dénombrait 4 nouvelles victimes, portant à 152 le nombre de féminicides en 2025. La spirale des violences et l’enchaînement des victimes est sans fin. Notre colère l’est tout autant. 

Quelques rappels sur l’étendue des violences sexistes et sexuelles en France s’imposent :

  • Une femme est victime de viol ou de tentative de viol toutes les 2min30
  • Une femme sur deux a déjà subi une violence sexuelle en France
  • 213 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année
  • Dans 91 % des cas de violences sexuelles, les femmes connaissent les agresseurs
  • 80% des femmes handicapées ont déjà été victimes de violence
  • Les demandeuses d’asile sont 18 fois plus susceptibles d’être victimes de viols

Face à ce fléau, on attendrait de l’État qu’il soit à la hauteur, qu’il mette les moyens et qu’il soutienne les associations et les collectivités luttant contre ces violences. La copie de ce Gouvernement est pour le moins décevante.

Pour 2026, ce seront moins de 200 millions d’euros investis dans la lutte contre ces violences. En comparaison, l’augmentation du budget des armées atteindra 6,7 milliards d’euros par rapport à 2025. On voit où se situent les priorités.

Le budget pour la mise en œuvre du nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) est bien trop faible pour réaliser les 3 séances annuelles par élève légalement prévues. 71% des associations féministes déclarent une situation financière dégradée en 2025, qui les oblige à renoncer à l’accompagnement de femmes et d’enfants.

Avec La France Insoumise, nous exigeons du Gouvernement qu’il alloue les 2,7 milliards demandés par les associations pour lutter contre les VSS et financer 10 000 places d’hébergement d’urgence.

Nous exigeons l’amélioration du traitement de ces violences par la police et la justice en recrutant des magistrat-es spécialisé-es sur les VSS, en finançant de nouveaux téléphones graves danger et en améliorant l’accueil des victimes en commissariat et gendarmerie.

Les violences faites aux femmes ne relèvent pas du privé, elles sont politiques et systémiques.

L’inaction de l’Etat est politique et elle tue.

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