Cette journée ensoleillée de vendredi 11 juillet a été consacrée à la visite des casernes de gendarmerie d’Auros, La Réole, Monségur, Pellegrue et Sauveterre-de-Guyenne, guidée par le capitaine Mounier. Je tiens ici à lui adresser mes plus vifs remerciements pour sa disponibilité et je tiens également à remercier l’ensemble des brigadiers qui nous ont reçues avec amabilité et bienveillance.
Nous avons ainsi pu échanger tout au long de la journée, sur leurs conditions de vie, constater l’état des bâtiments destinés à l’accueil du public comme ceux destinés au logement des gendarmes.
Ces quelques heures de proximité nous ont permis d’apprécier des femmes et des hommes engagés, disponibles et accessibles, qui recueillent au quotidien des colères, des drames et de la détresse auxquels ils s’ingénient à apporter des réponses et des solutions. Nous avons également relevé toute la logistique familiale et personnelle que ce travail de présence 24h/24 implique au quotidien.
D’autant que cette exigence de présence s’exerce dans des conditions qui sont loin d’être optimales qui les obligent à jongler avec des questions logistiques qui empiètent beaucoup trop sur leur travail de terrain, en particulier sur la question du parc automobile, insuffisant et vieillissant.
Nous allons d’ailleurs saisir le ministère de l’intérieur sur cette question qui met réellement en péril l’exercice de leur fonction et l’efficacité de leurs interventions, au détriment des habitants de la ruralité.
Cette journée a également été l’occasion d’affirmer une fois de plus la nécessité de la création d’un CAUVA (Centre d’Accueil en Urgence de Victimes d’Agression) à Langon, en raison du nombre croissant de cas enregistrés dont la majorité ne font pas l’objet de poursuites judiciaires par défaut de constatations légales des agressions qui doivent se faire à Bordeaux, ce qui conduit trop souvent les victimes à renoncer, pour des questions matérielles que nous ne pouvons pas accepter.









