L’intersyndicale de l’Éducation a déposé ce lundi 14 octobre une « alerte sociale » sur le budget 2025, « préalable au dépôt d’un préavis de grève ».
Dans un courrier en date du 14 octobre adressé à Mme Anne Genetet, Ministre de l’Education nationale, l’ensemble des organisation syndicales représentatives du corps enseignant s’insurge de futures suppressions de postes dans un contexte de classes surchargées et de professions en tensions constante.
FSU, UNSA, FO, CFDT Education, CGT Educ’action, SNALC, SUD-Education, Tous ont manifesté leur intention d’entrer en grève nationale unitaire. La mobilisation intersyndicale est donc inédite et déterminée.
J’apporte mon entier soutien à cette initiative. L’austérité a dégradé les conditions d’études. Le manque de professeur·es conduit à ne plus assurer les remplacements de milliers d’heures de cours, en particulier dans les établissements de l’éducation prioritaire. Dans un contexte budgétaire dramatique, le Gouvernement voudrait faire peser le poids du redressement sur les épaules d’un service public qu’il a lui-même mis à mal.
Ce renversement de responsabilité est inacceptable. Faire mieux avec moins est une illusion que nous ne pouvons perpétuer concernant un service fondamental comme l’éducation.
A l’opposé de cette politique de l’abandon, nous sommes convaincus de la nécessité de redonner de l’attractivité aux métiers de l’éducation pour lesquels le recrutement est de plus en plus complexe.
Cette nouvelle dynamique passera notamment par la revalorisation des grilles de salaires et l’adoption d’un plan pluriannuel de recrutement pour l’ensemble des concours.