Nous venons d’être alertés, aux côtés de la CGT de l’Hôpital de Cadillac, de fermetures massives de lits dans les structures psychiatriques publiques du territoire.
60 lits d’hospitalisation en soins libres pourraient disparaître d’ici la fin de l’année 2025, après 100 déjà supprimés en trois ans.
👉 À Villenave d’Ornon, la capacité passerait de 34 à 16 patients.
👉 À Lormont, le site des Gravières est même susceptible de fermer.
Ces décisions, prises dans une logique comptable et libérale, ne répondent ni aux besoins des patients, ni à la crise du soin psychiatrique.
Elles traduisent une politique de désengagement de l’État, qui laisse les établissements publics se vider de leurs moyens et organise le transfert vers le secteur privé lucratif, financé… par l’argent de la Sécurité sociale.
Alors que 20 % de la population souffre de troubles psychiques dans sa vie, que La psychiatrie représente le premier poste de dépense de l’assurance maladie et que la santé mentale est affichée comme grande cause nationale pour 2025, protéger notre service public de la psychiatrie devrait être une priorité absolue.
Face à cette casse de la santé publique, nous portons un engagement clair :
✅ Faire de la santé mentale une priorité nationale.
✅ Renforcer les moyens humains et financiers des services hospitaliers et extra-hospitaliers.
✅ Simplifier les parcours de soins et redonner du sens aux métiers du soin.
✅ Supprimer les démarches de certification déshumanisantes et redonner la main aux équipes de terrain.
Nous refusons fermement ces fermetures qui mettraient en péril la continuité des soins et la sécurité des patients comme des soignants.
Nous soutenons les revendications de la CGT : maintien des lits, co-construction d’un projet territorial de psychiatrie publique, respect du travail des professionnels et écoute des besoins du terrain.
📢 Nous serons aux côtés des personnels et des familles mobilisés le 14 octobre devant l’hôpital de Cadillac pour défendre notre service public de psychiatrie.