J’ai répondu à l’invitation de Mme Lebon, maire de Noaillac : 1h30 de discussion pratique sur les réalités de terrain de cette petite commune rurale de 541 habitants, limitrophe du Lot-et-Garonne, ainsi que sur mon action à l’Assemblée.
D’emblée l’équipe municipale pose le sujet des mobilités du quotidien et de l’accès à la gare la plus proche pour rejoindre la métropole bordelaise pourtant distante de 70km ! « on faisait la navette, à mon époque, les trains étaient à l’heure […], aujourd’hui on vit dans l’angoisse des retards à l’embauche ». Une fois de plus le projet de LGV semble tellement loin des besoins des habitants du territoire.
Encore les mobilités au cœur des discussions, avec cette fois la question de la voirie communale et de la route départementale : faute de moyens suffisants les collectivités ont du mal à garantir un entretien régulier. Elles sont sur-fréquentées par des camions dont les passages quotidiens sont liés à l’exploitation d’un methaniseur situé sur la commune voisine.
Les voiries empruntees n’ont pas été calibrées pour de tels va et vient. La mairie ne peut pas suivre le rythme pour l’entretien des chaussées effondrées.
Je rends également compte de mon activité de commissaire aux finances et du suivi du PLF à l’assemblé. J’énumère les amendements que le NFP a déposés. J’encourage la maire et son équipe à transmettre leurs demandes concernant le budget aux sénateur.ice.s du département.
Nous nous quittons sur la proposition de madame la maire à m’inviter à l’inauguration de la salle des fêtes actuellement en réfection.
