Dimanche soir, j’était l’invitée de France 3 Aquitaine pour exprimer nos préoccupations concernant le projet GPSO. (Lire l’article complet « LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : des élus réclament un référendum et défendent les lignes du quotidien »)
J’ai plaidé en faveur de la rénovation des « lignes du quotidien », soulignant que les priorités en matière de transports dans la région doivent changer. Co-auteure d’un livret aux côtés de mon collègue Loïc Prud’homme, député de la 3e circonscription, nous relevons l’incompatibilité de ce projet avec notre vision des transports locaux. Il est impossible de concilier l’énorme budget alloué au GPSO, estimé à 14,3 milliards d’euros, avec les besoins urgents de modernisation des lignes locales.
Nous avons besoin de rénover les lignes du quotidien. Ce projet coûteux ne peut pas être la priorité alors qu’il existe des solutions alternatives pour améliorer les transports régionaux. Avec cette somme, nous pourrions moderniser les lignes locales, rouvrir les grandes lignes régionales et nationales, et même relancer les trains de nuit.
Des impacts écologiques préoccupants
En plus d’arguments économiques, nous alertons sur les conséquences écologiques dramatiques du projet GPSO. Le tracé de la future ligne passera par des zones agricoles, des forêts et des terres humides, dont la vallée du Ciron, représentant une perte de 4 800 hectares de terres naturelles.
Ce projet ne répondra ni aux objectifs de décarbonation ni aux urgences de lutte contre le réchauffement climatique.
Ce projet entraînera un bouleversement de la vie quotidienne des habitants et un véritable désastre écologique.
Un grand referundum
“Un référendum local permettrait non seulement de clore ce débat interminable, mais aussi de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions, en offrant un moyen direct de participer aux décisions qui affectent l’avenir de leur territoire.”