Dans la nuit du 9 au 10 septembre des tags à caractères racistes ont été gravés sur des voitures et du mobilier urbain de La Réole. Je condamne fermement ces actes odieux.
Ces agissements sont des délits très graves punis par la loi. J’apporte tout mon soutien à l’ensemble des victimes qui ont subi ces outrages.
La République française ne conçoit aucune hiérarchie entre les groupes humains, quelles que soient la nationalité, la religion, une prétendue race, la couleur de peau, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Article 1er de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.
Les auteurs de ces actes et propos racistes veulent désigner des bouc-émissaires soit disant responsables de tous nos maux et faire régner un climat de peur pour intimider certains de nos concitoyens.
Nous ne les laisserons pas faire.
Il faut rappeler que ces passages à l’acte sont facilités par la banalisation des discours racistes et haineux portés par les formations politiques d’extrême droite comme le RN ou Reconquête et leur diffusion écœurante sur des chaînes télévisées de grande écoute.
La responsabilité de feu le gouvernement Bayrou est immense tant la complaisance du ministre Retailleau et de certains de ses préfets envers ces actes ont pu donner un sentiment d’impunité à leurs auteurs.
Les intimidations et insultes racistes n’ont de place ni à La Réole, ni dans notre République. Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Les auteurs de ces actes qui allient la bêtise à la lâcheté, doivent être poursuivis et condamnés.
Vous pouvez compter sur ma détermination pour combattre partout et en toutes circonstances, tout acte raciste.
Je me tiens à la disposition de tous les citoyens qui pourraient en être victimes pour les accompagner.
« On résistera à ces appels à la haine » : une vague de tags racistes frappe cette ville de Gironde
Une trentaine de tags racistes ont été recensés au matin du mercredi 10 septembre à La Réole (Gironde). L’un d’eux a visé la famille d’Ismaël Azouagh, il livre un témoignage fort.
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