Hier matin, j’ai fait mon km au cross solidaire du bois de Toulenne en Sud-Gironde pour soutenir le planning familial dans sa lutte contre les violences sexuelles, sexistes et intra familiales en sud Gironde.
Plus de 1000 km cumulés parcourus par des volontaires et des bénévoles de divers organismes.
Annie Carrareto, présidente du planning, rappelle des chiffres glaçants: toutes les 3 minutes, un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle en France. Une femme meurt de faits de violences tous les 2,5 jours en France, sans compter les suicides induits qui sont estimés à l’équivalent; et un enfant tous les 5 jours.
Pourtant la violence n’est pas une fatalité : le manque de structures et l’isolement en secteur rural sont des éléments aggravants. Alors qu’un tiers de la population vit en milieu rural, la moitié des féminicides y ont lieu. Notre ruralité souffre d’une inégalité flagrante d’accès aux services, aux informations, aux structures de soutien : c’est pour cela que la présence du planning est cruciale.
La culture du viol gangrène notre société. Pour protéger les victimes et éradiquer les violences, il faut des moyens. Pour rendre justice aux victimes, il faut respecter leurs droits. Aujourd’hui, seuls 0,6% des viols aboutissent à une condamnation.
A tous les membres présents, organisateurs et associations, j’ai redit mon engagement sans failles avec la France insoumise et le NFP pour parvenir à leur octroyer les moyens demandés, en commençant par les nombreux amendements que nous avons déposés dans ce sens.

