De Sauveterre de Guyenne jusqu’à Blasimon, le parcours commémoratif du 14 Juillet pour nos anciens combattants de la Résistance.
Discours de Mathilde Feld à Sauveterre-de-Guyenne
» Monsieur le président de l’ANACR,
Mesdames et messieurs les représentants des associations d’anciens combattants, (anacr, unc, fnaca),
Messieurs les portes drapeaux,
Mesdames et messieurs les maires et élus,
Monsieur le conseiller départemental,
Mesdames et messieurs les représentants du sdis, de la gendarmerie et de l’éducation nationale
Chères citoyennes, chers citoyens,
Je tiens à remercier M. le maire de Sauveterre pour son invitation à vous accompagner tout au long de cette matinée.
En préambule, comme les commémorations de ce jour sont plurielles, il me semble qu’il n’est pas anodin de rappeler que cette fête nationale du 14 juillet fait écho à ce qu’il s’est passé il y a 235 ans, avec une grande révolution qui a mis fin à l’ancien régime, aboli les privilèges mais qui a surtout consacré la souveraineté du peuple.
Il serait bon que chacune et chacun s’en souvienne aujourd’hui.
Maintenant, je veux d’abord vous dire ma profonde émotion d’avoir le très grand honneur de rendre hommage, à cette place, à ces héroïnes et ces héros dont les exploits ont bercé mon enfance et qui, plus que tous autres, m’inspirent une admiration sans bornes.
Il est simplement regrettable que l’histoire n’ait pas su retenir le nom de ces femmes au même rang que ceux de ces hommes, pour les graver dans la pierre à leurs côtés.
Dans les temps troublés que nous vivons, sur le plan national comme sur le plan international, il est fondamental de se souvenir collectivement de celles et ceux, qui, dans l’ombre, et au péril de leurs vies, ont lutté avec courage et détermination pour défendre les valeurs qui sont et doivent rester, le fondement de notre République : la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité.
Rappelons sans relâche que ces femmes et ces hommes ont offert leurs vies pour que jamais ne triomphe une idéologie basée sur la sélection, la discrimination, le racisme, la xénophobie et le refus de la démocratie.
Rappelons sans relâche que leur combat pour la paix, la liberté, la justice et la dignité humaine constitue un héritage précieux qui nous oblige et qui doit continuer d’inspirer les luttes pour un monde plus juste et plus solidaire.
N’oublions jamais le sacrifice de ces hommes et de ces femmes qui ont fait de la Résistance un symbole de courage et d’espoir pour les générations futures.
Que cette commémoration soit l’occasion de nous souvenir de notre histoire, de célébrer notre opiniâtreté et notre solidarité, et de nous engager à poursuivre le combat pour un monde meilleur.
Ensemble, restons fidèles à l’esprit de la Résistance, pour, comme le dit le chant des partisans, ne plus jamais entendre le vol noir des corbeaux sur nos plaines, ni les cris sourds du pays qu’on enchaine.
Je vous remercie. »
-> Vous pouvez retrouver tout son parcours à travers l’objectif de Christian Coulais
Une commémoration finale à Bordeaux, Place des Quinconces avec les députés de la Gironde.
